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Chronique de l'anneau d'hiver : Chronique de l'anneau d'hiver - Chapitre 3

La découverte de l'Anneau
Temple de Loviatar, forêt de Mirabar





Le sommeil fut réparateur mais j'appréhendais grandement cette journée, craignant pour la vie de mes compagnons et pour la mienne, les cultes d'Auril et de Loviatar n'étaient pas connus pour leur gentillesse, alors que penser des deux réunis. D'ailleurs, que pouvait bien être ce mystérieux anneau. Nous devions aller prendre un anneau qui était caché dans l'antre d'un monstre et, bien entendu, ils ne savaient rien sur le monstre en question, en voilà une mission pour le moins étrange. Alors une fois le déjeuner ingurgité, Tanator et moi nous concertâmes afin de prendre des sorts se combinant au mieux. Il en profita d'ailleurs pour me faire une remarque désobligeante sur mon art, comme à l'accoutumée. Conrad soumit l'idée de s'évader dès que la porte s'ouvrirait, en profitant de la stupeur de nos geôliers, mais nous ne fûmes pas d'accord avec lui, nous voulions connaître le fin mot de cette histoire. Et après une petite heure passée à se remémorer les syllabes et gestuelles des incantations de nos sorts, nous appelâmes les gardes. Ils ne vinrent pas ouvrir directement, et cinq minutes d'attente plus tard, la porte s'ouvrit en grand sur un Kel'Syrtas au regard triomphant.
- Tâchez de vous acquitter au mieux de votre tâche ou je me ferai une joie de vous faire découvrir de nouveaux tourments.

Sur ces bons mots, il s'en alla et les gardes nous firent signe de le suivre. Il nous guida jusqu'à une sorte de grille derrière laquelle semblait se trouver un mur de glace, à en juger par la température ambiante et la couleur bleutée de la surface. Là, il ouvrit la grille, et se plaça le long du mur.
- Voilà, passé ce mur, vous retrouverez vos armes, et tâchez de nous revenir entier. Au moins l'un d'entre vous.
- Compte là dessus... Dis-je en passant devant lui.
Il referma la grille lorsque nous fûmes tous passés, et se tourna. Là, je me concentrai alors pour entendre s'il ne prononçait pas quelque chose, et mon flair eut raison, une fois de plus. Un imperceptible 'Olkérik' s'était échappé d'entre ses lèvres lorsque Conrad eut la bonne idée de m'appeler. Je n'entendis pas la suite du mot de commande, et lorsque le mur de glace disparut, je me tournai vers le druide, lui lançant un regard noir :
- Quoi ? ?
- Oh rien ça va, t'es dans un sale jour ?
- La nature ne t'a donc jamais appris quand il faut se taire ? lui lâchais-je, énervé.
- Mais quoi enfin ?
- Rien, je t'expliquerai plus tard.
Nous avançâmes de cinq mètres quand Tanator nous désigna un coin sombre.
- Là, vos armes, les gars. Allons, ne traînons pas, je suis pressé de partir de ce maudit temple. Y'a même des torches, bougez pas, je les allume. Il se concentra alors un instant et les torches s'allumèrent spontanément.
- Venez plutôt voir par ici, murmura Conrad, qui se trouvait quelques mètres plus loin. Il y a un escalier de trois marches, qui donne sur une sorte de hall, avec une énorme colonne en plein milieu. Et on voit même pas le fond, ça a l'air grand. Mais y'a une de ces odeurs...Tan ', ça te dit rien ?
- Ca me rappelle une odeur de pourriture, mais beaucoup plus forte. Mais il y a également une sorte d'odeur aigre, un peu acide, étrange. Et vous avez remarqué le plafond comme il est haut ? Ca ne me dit rien qui vaille. T'en penses quoi, Zouran ?
- Moi je dis qu'il serait temps de se préparer. On a du temps, autant en profiter. Conrad, je suggère que tu te places au pied de l'escalier. Nous, on sera sur le palier, deux mètres plus haut, afin de ne pas trop être au contact. Enfin, espérons.
Là-dessus, nous commençâmes à nous préparer, Xan sur le palier à droite, Conrad au pied de l'escalier, Tanator et moi-même à gauche.

Une petite minute plus tard, nous étions fin prêts à encaisser l'attaque d'un monstre. Mais il n'y avait toujours aucun signe de vie. Je lançai alors des cailloux en direction du fond de la pièce, histoire de sonder la profondeur de l'ombre. Si je perçus le bruit du premier des cailloux sur le sol, l'écho du second n'arriva jamais. Car un grognement s'éleva dans l'air, le genre de grognement que pousse un monstre hideux ou très volumineux. Le sol sembla trembler légèrement, et de l'ombre émergea un corps de près de cinq mètres de haut, large d'au moins autant, à la peau verdâtre, sur lequel étaient greffés quatre cous immenses que terminaient des têtes reptiliennes.
- Merde alors, une hydre, ils n'ont rien de mieux en stock ? Hurlai-je par-dessus le rugissement du monstre.
- Fais pas le malin, et bats-toi, me dit Tanator.
Et aussitôt, nous nous concentrâmes afin de terrasser au plus vite ce monstre. Il arriva sur nous d'un pas lourd mais rapide, et ses têtes vinrent nous heurter, tentant de nous mordre avec leurs impressionnantes bouches. Conrad contra l'attaque alors que du côté des mages, il y eut six fois plus de monde d'un coup, et l'hydre s'attaqua à nos images illusoires. Mais Xan n'eut pas notre chance, la gueule du monstre s'ouvrit au-dessus de lui et il se retrouva entre la langue et le palais d'une des têtes du monstre. Il se débattit mais sans grand succès, et il disparut dans une des gorges de la bête. Alors, nous décidâmes d'en finir au plus vite. Je lançai plusieurs missiles de force sur les têtes de l'hydre alors que des doigts de la main droite de Tanator s'échappaient cinq projectiles enflammés. Lorsque mes missiles éclatèrent à son contact, deux des têtes s'affaissèrent, une restant sur Tanator, et l'autre mâchouillant un bout de Xan, resté de travers tout en fixant Conrad. Le druide s'abaissa, afin d'offrir moins de surface à son adversaire, et lorsque la tête plongea vers lui, il bondit tel un tigre sur le cou et le trancha d'un coup net. La dernière tête ouvrit grand la gueule et la referma sur une des images de l'elfe alors que je me concentrais pour envoyer une seconde fournée de missiles de forces. Mais j'eus un petit problème, dans la mesure où l'énergie de mon sort m'échappa, et je me retrouvai avec des papillons voletant autour de moi. Alors Conrad intervint une fois de plus, en allant dans le dos de l'hydre et en la titillant du bout de sa lame. Le monstre se retourna, et à ce moment, Tanator mit ses mains en éventail devant lui et des flammes en jaillirent, venant lécher la peau du monstre, le faisant hurler sous la chaleur intense. Pendant ce temps, Conrad lui tailladait le torse.

Après avoir chassé les papillons voletant autour de moi, je pus relancer un autre sort, et la bête diminua rapidement de taille, tout en changeant de forme. Ses écailles viraient à l'argenté, alors que son cou diminuait rapidement, jusqu'à ce que sa tête ne fasse plus qu'un avec son corps. La gueule avait disparue, les pattes s'amincissaient pour ne former plus qu'une fine nageoire, et après trente secondes de déformations, une petite truite se tortillait sur le sol, à la recherche d'eau à brasser avec ses branchies pour en extraire de l'oxygène. Conrad la regarda avec tristesse, puis se rapprocha de la dernière tête qu'il eût tranchée. A la base du cou, dans une sorte de liquide verdâtre, on pouvait distinguer le corps de Xan que l'acide avait déjà commencé à ronger. Il s'inclina et murmura une prière à son dieu.
- Bein voilà, la bête est morte, mais pas toute seule, elle a emmené le muet avec elle. C'est dommage, on ne connaît même pas ses dernières volontés, mais je suis certain qu'il ne voulait pas reposer pour le reste des temps dans le cou d'une hydre verte. Alors si quelqu'un pouvait m'aider à extraire son corps de là, ça serait bien gentil, je crains de ne pas pouvoir y arriver tout seul.
- Zouran, t'as pas appris le respect ?
- Si, c'est d'ailleurs ce que prêche Séluné, entre autre, le respect des autres et la tolérance.
- Et bien, au nom de Séluné, excuse-toi auprès de son corps. Tes intentions sont nobles mais ta langue est on ne peut plus offensante.
- Quoi, qu'est-ce que j'ai dit de mal encore ? Pfff ces prêtres, tous des bizarres. Bon d'accord Conrad, je viens m'excuser.
- Pendant ce temps, je vais chercher après l'anneau, conclut Tanator.
Nous déplaçâmes le corps de Xan, inerte alors que pendant ce temps, notre ami l'elfe alla farfouiller dans ce qui me semblait être l'antre du monstre. Et alors que je venais de terminer mon recueillement auprès de Xan, Tanator revint vers nous.
- C'est désespérant, y'a rien, à croire qu'ils nous ont envoyés ici pour nous faire tuer.
- Mais non, c'est que t'as mal cherché je suppose. Ils avaient l'air trop content de trouver des pigeons à envoyer au casse-pipe à leur place. Et sur ce, je me remis debout.
- Bein pendant que je fais mes adieux au preneur de tête, essaye de faire mieux que moi.
Et il s'agenouilla à coté de Xan alors que je me mis à fureter de gauche à droite dans cette grande salle. Elle était jonchée de morceaux de rochers, sans doute tombés du plafond au fil du temps. En plein milieu se tenait une large colonne toute blanche, d'anciens bas-reliefs usés la décorant. Autour, tout n'était que poussière, gravats et os. L'hydre semblait ne pas mourir de faim, puisqu'il y avait les restes de ses dîners un peu partout. Cela ne pouvait signifier que deux choses. Soit quelqu'un venait souvent la nourrir, soit il y avait une autre entrée. J'informai les autres de mes conclusions et bientôt six mains fouillèrent les murs.

***



- Les gars, faut se rendre à l'évidence, y'a rien sur les murs. Ca fait quoi, une heure qu'on tourne en rond à fouiller pour rien ?
- Allons Conrad, ne baisse pas les bras voyons. Soit il y a une autre issue et on peut s'enfuir par-là, soit on trouve ce satané anneau et on leur file, c'est pas compliqué non ?
- Zouran, si seulement tu pouvais parler moins vite, je suis déjà sur les nerfs, alors du calme s'il te plait.
- D'accord Tan', mais je ne peux pas imaginer qu'il n'y ait rien ici.
- Quelqu'un a fouillé la colonne ?
- Euh non, et toi Tanator ?
- Si je poses la question, c'est que je ne l'ai pas fait...
- Ah, bien allons voir alors.
Après quelques minutes de dépoussiérage des gravures, on put observer différentes scènes, elles semblaient toutes avoir en commun une chose : le froid. En effet, tous les personnages étaient chaudement vêtus et il y avait de la neige qui tombe ou bien de la buée sortant de leur bouche. Bref, l'espoir renaissait en nous.
- Tiens, on dirait une sorte d'inscription ici. Venez un peu voir. On dirait une variante de la langue commune.
- T'as raison Coco, c'est bien un ancien langage, c'est du Thorass. L'ancienne forme de notre commun actuel, et comme il est abîmé, on va rire pour le traduire. Mais heureusement, le texte n'est pas long, ça devrait pas prendre trop de temps.
- Et bien, bon amusement Zouran.

***



- Voilà je pense avoir fait du mieux que j'ai pu. Il y a des parties illisibles, mais le tout semble former quelque chose d'assez cohérent.
- J'ai appris à me méfier de ta logique sais-tu.
- Ah ? Pourquoi dis-tu ça Tan' ?
- Oh pour rien, allez, livre-nous ta traduction, j'en ai assez d'attendre.
Je m'éclaircis la voix et commençai la lecture de mes notes.
- « En mon sein repose l'anneau froid » ou gelé, je ne suis pas sûr. « L'emporter amènera le froid de la mort sur vos talons,... illisible sur une ligne. N'y touchez pas, vous le payeriez de votre vie et ... à nouveau illisible. » Voilà l'essentiel, le reste est effacé.
- C'est un peu mince. Mais on sait où il se trouve maintenant... Quelqu'un a repéré de quoi faire un bélier ?
- Héhéhé, pas besoin de bélier, j'ai de quoi péter les gros objets.
- Zouraaaan, pas d'entropie inutilement je t'ai déjà dit ! !
- Mais c'est un simple sort développé par le grand Tenser, c'est pas de l'entropie voyons !
- Ah, j'ai cru. Pardonne-moi alors.
- Tout ce qui est destructeur n'est pas forcément entropique sais-tu... Bon, allez vous mettre à l'abri.
Sur mes conseils, mes deux compères allèrent se planquer en haut de l'escalier, près du mur de glace alors que moi j'allai me glisser dans un coin de la pièce. Et je commençai mon incantation. Au terme de celle-ci, un fin rayon bleuté sortit de mon index tendu, désignant la colonne, et vint la frapper. Elle se nimbât d'une aura bleutée, et l'énergie commença à la faire trembler, tendis que le rayon entre moi et la colonne était toujours là, gavant la colonne de son énergie destructrice. Quelques secondes plus tard, elle explosa, faisant voler des morceaux de pierre aux quatre coins de la pièce. Le plafond tint bon, mais semblait être légèrement incurvé là où se tenait une minute plus tôt son support.
- Joli Zouran, t'en à toujours un en stock ?
- Oui, on ne sait jamais quel objet nous tombera dessus au cours de la journée hihi.
- En tout cas, il tombait bien, dis Conrad. Bon, je vais fouiller les décombres.
- Héhé, c'est moi qui trouverai l'anneau.
- Tu peux rêver nabot, dit le druide en se précipitant dans les décombres.

Après une bonne demi-heure de fouille dans l'énorme tas de gravats, Conrad poussa un cri de victoire en levant au-dessus de sa tête un petit coffret de cinq ou six centimètres de côté, haut de trois, d'une couleur bleutée. Il l'ouvrit et en sortit un anneau. Il était d'un métal gris tirant sur le bleu, très froid au toucher et semblait effroyablement puissant de par l'aura qui s'en dégageait. Ne cherchant pas à faire attendre nos « patrons » plus longtemps, nous nous sommes empressés de récupérer un maximum des affaires de Xan et sommes repartis vers l'entrée. Par delà le mur de glace, nous vîmes Alarkan et Kel'Syrtas nous regarder avec un petit sourire de contentement. Ils ôtèrent le mur de glace à notre approche.
- Très bien messieurs, vous avez fait ça mieux qu'on ne l'aurait cru, vous méritez bien votre récompense. Mais tout d'abord, l'anneau je vous prie.
Et Conrad tendit le petit coffret dans lequel se trouvait l'Anneau.
- Merci bande d'ignare, maintenant, vous allez pourrir dans cette geôle.
- Quels abrutis quand même, dit Alarkan à son comparse en faisant demi-tour, hilare.
- Hey revenez, on a rempli notre part du contrat !
- Quel contrat ? Tu as signé quelque chose le druide ? Et sur ces mots, il réactiva le mur de glace. Tanator se retrouva coincé entre le mur de glace et la grille, alors que Conrad et moi nous retrouvions projeté en arrière de par l'arrivée du mur.
- Ah non, je ne me laisserai pas faire comme cela... Reculez-vous les gars...
- Quoi Tanator, je t'entends pas... La couche de glace est trop épaisse. Articule s'il te plait. T'as compris quelque chose Conrad ?
- Euh non. Ah, il fait des signes, j'ai l'impression qu'il veut qu'on recule, vient, il veut peut-être se téléporter, qui sait.
- Il n'a pas encore ce sort à ma connaissance, bien qu'il le recherche activement, lui répondis-je en souriant.
Sur ce, nous reculâmes, et l'instant d'après, l'élémentaliste se mit à incanter ce qui me sembla être un mur de feu.
- Pas con, il va faire fondre la glace.
- Hey oui, il ne supporte vraiment pas l'eau on dirait, dit Conrad d'un air amusé. Tu crois qu'il se lave parfois ?
- Oui tout de même, c'est pas qu'il ne supporte pas l'eau, mais il l'évite comme la peste, c'est différent, et il préfère les bains de vapeurs.
- Ah oui, d'accord.
Et alors que nous parlions, un mur de feu s'était effectivement crée là où nous nous tenions peu avant. Petit à petit, la glace fondait. Après deux minutes, Conrad se tourna vers moi :
- Ca dure longtemps votre version du mur de feu ?
- Bein tant que le mage se concentre, sinon une dizaines de minutes, selon la puissance du mage. Mais pourquoi « notre version du mur de feu » ?
- Oh juste pour avoir un peu plus de connaissances sur votre art...
- Ah mince alors, les druides jouent avec le feu ? Vous n'avez pas peur pour les arbres ?
- Non, ils utilisent leurs sorts intelligemment eux...
- C'est quoi ce sous-entendu ? Tu veux voir si je n'utilise pas ma magie intelligemment ? As-tu seulement la moindre idée des capacités intellectuelles qu'il faut posséder et les facultés mentales requises pour ne fut-ce qu'espérer comprendre l'entropie ? ? Allez, je te fais une démonstration.
Là, je m'éloignai en direction de l'escalier, afin d'être certain de ne pas blesser l'insolent. Je sortis mes mains de mes poches. Je patientai un petit temps, une trentaine de secondes au maximum, ce qui fit naître chez le druide un regard sceptique, et lorsque le mur de glace eut fini de fondre et que celui de feu eut été dissipé par son créateur, je me concentrai tout en sortant un petit dé de ma poche, et commençai mon incantation. Lorsque mon dé se fut évaporé, je levai le nez, et ouvris les yeux. Je vis Conrad me regarder d'un air interrogateur et Tanator qui se dirigeait vers nous, et un couloir vide de tout obstacle. Et sous le regard médusé de Conrad, je passai à travers la grille. Tanator me regarda passer puis me dit :
- Par quel prodige as-tu fais disparaître cette porte ?
- Par un truc que t'aimes pas...
- Entropie ?
- Hihi oui
- Tiens, elle est là à nouveau la porte ? C'est très court comme sort ?
- Mais non, elle vient seulement de disparaître ta porte ! Tu te fous de nous Zouran ! ?
- Mais non, en fait à chaque fois que vous quittez la cible des yeux, elle a une chance sur deux d'être là ou pas là quand vous regarderez à nouveau... C'est simple non ?
- Euuuh le concept est simple, mais je veux pas chercher à comprendre comment ça marche. Enfin, elle n'est plus là, c'est le principal n'est-ce pas ? Bien joué Zouran.
- Merci merci, mais ça, c'est parce que le druide m'a provoqué.
- Quoi qu'il en soit, nous voilà libres. Ils nous ont largement sous-estimés. Ca va saigner
- D'accord avec toi Zouran, ça va chauffer, je le sens, souffla Tanator.
- Surtout que l'équilibre est à présent menacé...
- Allez, marre de ce temple, on se barre, j'ai des comptes à régler avec un glaçon et un hérisson.

Zouran

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