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Chronique de l'anneau d'hiver : Chronique de l'anneau d'hiver - Chapitre 2

Le début des ennuis
Forêt de Mirabar





Nous repartîmes bon pied bon oeil, mais en laissant mon vieux compagnon, Kiry, derrière nous. Le quitter m'avait été dur, car cela faisait près de deux ans que nous voyagions et guindaillions ensemble. Une fois le soir venu, nous dégottâmes une grotte afin de passer la nuit au sec et en sûreté. Cette grotte était tout ce qu'il y a de plus quelconque aussi ne nous y sommes nous pas trop intéressés. Rapidement, nous nous installâmes et nous sombrâmes dans le sommeil. Mais d'un coup, la voix de Conrad s'éleva dans les airs :
- Hey les gars, vous sentez ça ? On dirait qu'il y a un léger courant d'air...
Aussitôt, nous remballâmes nos affaires car cette découverte nous avait remis en condition pour l'exploration qui s'offrait à nous. Dans le mur du fond, nous découvrîmes une partie illusoire qui cachait un couloir tout de marbre dallé alors que les murs étaient garnis de torches récemment allumées. Ce couloir nous mena à une petit place où trônait une fontaine, fontaine au milieu de laquelle s'élevait la statuette d'une femme versant de l'eau depuis une cruche posée sur son épaule. Du fond de cette place partaient neuf couloirs, l'un à coté de l'autre.
- Le couloir de droite me semble être celui qui marquera le début de l'exploration de cet étrange lieu, si vous voulez mon avis, leur dis-je.
- Ca me va, et toi Tanator, t'en dis quoi ? Demanda le druide.
- Bein y'a un début à tout, allons-y.

Et nous y allâmes, Conrad devant, cimeterre au clair, suivis de Xan, de Tanator et enfin de moi-même. Le couloir décrivait une sorte de courbe et après une cinquantaine de mètres à marcher ainsi, Conrad annonça qu'on approchait d'une porte. Il l'examina vite fait et décida de l'ouvrir. Il n'y eut aucune explosion, aucun dard empoisonné ni quoi que ce soit, ce qui était bon signe. Il avança et nous entrâmes dans une pièce au même dallage que le couloir. Le sol était recouvert de marbre brun alors que les murs et plafonds étaient d'un blanc immaculé. Des torches, espacées d'un mètre environ, éclairaient le tout. La pièce, une sorte d'entrepôt, était remplie de tonneaux en son milieu.
- Quelqu'un connaît les symboles qui sont sur ces tonneaux ? Leur demandai-je.
- Bein, y'en a un qui à l'air d'être celui de Chauntéa, précisa Conrad.
- Oui, et l'autre est celui d'Ilmater, ajouta Xan.
- Merde alors, tu parles, toi ? Mais allez, ne prends pas cet air vexé dis, c'est tellement rare d'entendre le son de ta belle voix, m'empressai-je de rajouter, voyant que Xan semblait ne pas trouver ma remarque drôle...
- Moi, je m'demande ce qu'ils contiennent, demanda Conrad, l'esprit toujours pratique.
- Bein ouvre, tu verras bien, lui répondis-je.
Et il s'exécuta. Dans un sourire victorieux, il sortit de son tonneau une louche dégoulinante d'un liquide rougeâtre et en huma le contenu. D'un air réjoui, il la porta à ses lèvres.
- Hey attends, t'es sûr que c'est pas dangereux ? ? Lui hurlais-je en l'attrapant par la jambe.
- Mais oui, t'inquiète pas, le p'tit. Et là dessus, il but toute une louchée.

Après 2-3 secondes, Conrad devin livide et lâcha sa louche. Il porta ses mains à la gorge et commença à geindre. Il devenait de plus en plus bleu puis s'écroula. Petit à petit, une gangue de glace le recouvrit. Je décidai alors d'user de mes talents curatifs pour tenter de remettre Conrad debout, mais cela ne semblait pas faire grand chose. J'entrepris alors d'inspecter plus méticuleusement les tonneaux, et surtout les étiquettes. Il s'avéra qu'elles étaient toutes fausses, sous celles de Chauntéa se trouvaient en fait le symbole d'Auril la froide alors que sous ceux d'Ilmater, je découvris avec horreur le symbole de Loviatar... Que signifiait cette mascarade ?

Durant mon investigation, Tanator décida d'abolir cette glace, engeance de l'eau, chose qu'apparemment il ne supporte guère. A coup de flamme, il dégagea le corps de Conrad de l'emprise de la glace. Conrad semblait encore en vie, aussi Tanator ôta l'anneau de son majeur gauche et le mit à un des doigts de Conrad, tout en lui murmurant quelque chose à l'oreille. L'instant d'après, il bondit en arrière, alors que le corps de Conrad s'entoura d'un coup de flammes et s'agrandit considérablement. A la place de Conrad se trouvait maintenant un élémental de feu qui, lui, semblait en pleine forme. Et puis aussi soudainement qu'il était apparu, l'élémental disparut, pour laisser place à un druide, au teint bleuâtre et aux traits fatigués. Tanator lui reprit aussi vite l'anneau et l'enfila à son doigt, Conrad étant apparemment hors de danger, grâce à son ingéniosité.

Je fis part aux autres de mes découvertes, et c'est d'un commun accord que nous quittâmes cet entrepôt afin de continuer notre visite. Le second couloir semblait mener à une sorte de cuisine, mais pas le genre de cuisine d'un luxueux palais. La pièce n'était pas en désordre mais l'odeur était terriblement incommodante. Comme il n'y avait pas grand chose d'intéressant, nous fîmes marche arrière, direction le couloir suivant. Il était comme les autres, mais après avoir avancé d'une vingtaine de pas, Xan s'arrêta en nous mimant de faire pareil, un doigt sur la bouche. Il semblait écouter, et après quelques secondes d'attention, j'entendis une sorte de clameur, un peu comme une litanie qui revient sans cesse. Sans doute des prêtres en pleine communion avec leur dieu. Conrad tira doucement son cimeterre de son fourreau, alors que je prenais Fil de Lune en main. Et après trente secondes de marche dans ce couloir courbe, une porte vint à nouveau nous barrer la route. Conrad l'ouvrit prudemment, mais elle devait être vétuste, car elle grinça sur la fin de son parcours.

Nous nous trouvions devant une petite chapelle où des prêtres priaient. Nous ayant repérés, ils se sont aussitôt jetés sur nous, avec la visible intention de malmener ceux qui les avaient perturbés durant la cérémonie en l'honneur de leur dieu. Où plutôt devrais-je dire déesse car lorsqu'ils se sont approchés, nous avons pu distinguer le symbole d'Auril sur leurs tuniques. Le combat s'annonçait difficile, car ils étaient plus nombreux que nous.
- Zouran, fais pas le con, s'il te plaît, me murmura Tanator, qui avait déjà eu l'occasion de me voir à l'oeuvre.
- Je ne te promets rien, mais je ne tenterai pas le diable non plus, d'accord.

Là dessus, on se mit à incanter, alors que Xan semblait ne pas bouger, et que Conrad invoquait rapidement une petite protection. Le pouvoir de Sylvanus l'enroba d'une couche de bois, et c'est tout guilleret qu'il attendit les prêtres blancs. Lorsque les deux premiers arrivèrent à son contact, il fit jouer de son cimeterre, et ils furent surpris de son agilité. Le premier s'en tira avec une légère ouverture sur le flanc, mais le second n'eut pas cette chance. Il se fit violemment entailler le bras droit, et quand il tenta de lever sa masse pour se venger, je lui envoyai mon sortilège dans les dents. Il n'eut pas la chance d'apercevoir le magnifique ballet aérien que composaient cinq grosses boules rougeâtres en se précipitant vers lui. Lorsqu'elles le touchèrent, il s'effondra par terre, dans un râle de douleur et une odeur de viande trop cuite. Les prêtres du fond ne semblaient pas avoir envie de venir, et je me rendis vite compte que si l'on ne s'occupait pas d'eux, ils seraient certainement très gênants pour la suite de l'affrontement. Je laissai donc Tanator leur envoyer sa boule de feu et je me rendis invisible juste après, alors que Conrad se faisait acculer dans le couloir par deux prêtres, suivis de deux autres. L'un d'entre eux s'écroula, face contre terre, en portant les mains à son crâne, un liquide rouge s'écoulant de ses oreilles et de ses narines, je reconnus là la signature de Xan. Et je me faufilai entre tout ce beau monde pour avancer précautionneusement jusqu'à l'autel.

Conrad bloquait le passage efficacement pendant que Xan réduisait les cervelles en bouillie, mais il restait tout de même cinq prêtres psalmodiant de sombres prières dans le fond, et trois devant Conrad. Et ses coups commençaient à être moins efficaces, rebondissant sur des protections dressées par les prêtres restés derrière. Je réussis à me glisser sans bruit jusqu'à l'autel, dans le dos des prêtres, commençai à invoquer un puissant sortilège et peu après, une boule multicolore apparut derrière les prêtres, toujours en silence. Alors qu'une colonne de feu surgissait de sous Conrad, j'envoyai mon vortex vers les représentants d'Auril et, fort heureusement, je réussis à contrôler mon sort. Ils furent frappés de stupeur en sentant cette énergie magique brute leur passer à travers, leur brûlant vêtements et chairs. Deux furent touchés, stoppant net leurs incantations. Tanator profita de leur inattention pour dissiper les sorts maintenus sur un des prêtres, ce qui permit à Conrad de l'achever, mais il ramassait toujours des coups de masses, et faiblissait à vu d'oeil. Il tenta bien de se métamorphoser, mais sa tentative tourna court, quelque chose le bloquant apparemment. Alors, faisant fi des assauts des masses, il dressa un mur de feu devant lui, se brûlant légèrement, mais ce n'était rien à coté des souffrances que connurent les deux malheureux pris dans la fournaise. Ils en ressortirent le visage cramoisi et le corps fumant, et ne tardèrent pas à s'écrouler. Xan aida Conrad à rester debout tandis que Tanator lui fit avaler le contenu d'une fiole. Quant à moi, je me retrouvai face à face avec 5 prêtres aux regards de glace. Alors que trois d'entres eux venaient vers moi, je pensai enfin à me protéger. Heureusement, car les masses des prêtres ne tardèrent pas à pleuvoir sur moi, mais nombre d'entre-elles étaient bloquées par le champ de force dressé a la hâte.

Une fois ragaillardit, Conrad annula son mur de feu, permettant ainsi à mes compagnons de me venir en aide. Deux flèches de feu vinrent s'empaler dans le dos des prêtres que j'avais déjà blessés tantôt et mon vortex, toujours sur eux, les acheva. Un des prêtres qui était sur moi se retourna afin de faire face à la nouvelle menace, et créa une sorte de masse magique, qui s'envola et alla frapper l'elfe, lui faisant par la même occasion rater son sort. Quant à moi, je parais les coups de masse à l'aide de Fil de Lune, tout en tentant de blesser mes adversaires, mais sans grand succès pour le moment, étant donné qu'ils portaient une cotte de mailles sous leurs robes de cérémonie.

Et alors que je venais de me prendre un coup sur le crâne, Xan intervint, échauffant la masse d'un de nos adversaires, le forçant à se désarmer. Cela me permit de rapidement incanter un rayon paralysant, qui fit mouche, réduisant le nombre de combattants adverses à deux, dont un désarmé. Conrad bondit tel un tigre sur un des prêtres tandis que celui face à moi actionnait d'un mot de commande son arme, tendue vers moi. L'air devint soudainement frigorifiant, et le froid attaqua mes poumons. Je suffoquai et tombai à genoux, en quête d'air. Il me termina d'un coup de masse bien placé, m'assommant pour le reste du combat. Je me réveillai assis contre un mur, le visage de Conrad près du mien, il devait être en train de prier, car il avait les yeux fermés et semblait nimbé d'une aura divine. Lorsqu'il vit que j'étais à nouveau conscient, il me raconta la fin du combat.

Me voyant à terre, Tanator créa un cercle de feu, sorte de cylindre de flammes, partant de ses mains et alla frapper mon bourreau dans le dos, le faisant voler sur deux mètres. Il ne se releva pas. Quant au dernier, il ne parvenait à défendre et son esprit et son corps en même temps, étant agressé par Conrad et Xan. Il se fit rapidement mettre en pièce par le cimeterre de Conrad. Alors, Xan s'approcha, tira une dague de sa manche, et vint trancher la gorge du dernier prêtre, paralysé depuis peu.

Pendant ce temps, Xan et Tanator, visiblement éprouvés par ce petit accrochage, étaient en train d'inspecter la pièce. Aussi, lorsque Xan proposa de trouver un endroit pour faire le point, nous accueillîmes son idée avec enthousiasme. Mais lorsque nous arrivâmes en vue de la pièce à la fontaine, notre moral, déjà fort abîmé par nos blessures, retomba au plus bas. Dans la pièce principale nous attendaient déjà d'autres membres du culte, ainsi que certains représentants du culte de Loviatar. Nous étions hors d'état de combattre, mais nous n'allions pas mourir sans le faire, même sans aucune chance de nous en sortir. Sur la quinzaine d'ennemis, nous en emporterions au moins quatre avec nous. Au moins. J'allais entamer l'incantation d'un sort mais la voix d'un des prêtres s'éleva.
- Je vois que vous avez fait connaissance avec notre chapelle, j'espère qu'elle vous plait ? dit-il d'une petite voix moqueuse. Mais trêve de plaisanterie. Rendez-vous, et vous repartirez d'ici vivants.

Tanator devint rouge de colère, alors que Xan semblait réfléchir à toute vitesse. Quant à Conrad, ses yeux allaient sans cesse de visage en visage, le sien ayant l'air quelque peu consterné. Finalement, d'un commun accord, nous baissâmes nos armes et les leurs tendîmes. Quatre hommes s'avancèrent vers nous pour les récupérer. Je tendis mon bâton mais gardai Fil de Lune à la ceinture, lui signifiant d'un regard qu'il ne devait même pas penser pouvoir toucher ma lame.
- Alors quoi, vous changez d'avis? Vous avez tellement envie de rencontrer la mort? Sachez que votre vie me laisse de glace et je n'hésiterai pas à vous mettre à mort. Alors maintenant décidez-vous ou, par Auril, je vous envois geler sous terre.
- C'est à dire que Séluné n'apprécie pas trop qu'on tripote ses jouets, et je pense que votre prêtre n'a pas le profil qui convient pour toucher cette arme. Crachai-je en désignant le type devant moi d'un regard mauvais.
- D'accord, mais ne vous avisez pas de jouer au malin avec la Fille du Gel.
- Certes non, je n'y compte pas.
- Très bien, alors suivez-nous. Et d'un pas impérial il s'engagea dans le septième couloir en partant de la droite. Cinq gardes le suivirent, les huit gardes restant nous invitèrent à passer ensuite.

Comme toujours, le couloir se termina par une porte, que notre hôte ouvrit, dévoilant ainsi une énorme salle, meublée avec goût, mais toujours dans une ambiance plutôt froide. Des rangées de livres ornaient de hautes étagères, une grande table massive trônait au milieu de la pièce, avec deux douzaines de chaises rembourrées l'entourant. Dans le fond, une porte à double battant s'entrouvrit, et un homme en tunique sombre s'approcha de la table. Il portait sur son flanc droit un marteau de guerre terni par l'usure, et sur son flanc gauche un énorme fouet, sûrement un haut prêtre du culte de Loviatar. Il restait debout à côté du siège situé en bout de table et le prêtre d'Auril, qui semblait jusqu'ici être le supérieur de cette assemblée, alla jusqu'à lui et lui parla à voix basse. Le prêtre de Loviatar fit un hochement de tête et puis prit la parole.
- Vous tombez bien messieurs, vous allez aider les cultes de Loviatar et d'Auril à achever une quête trop longuement vouée à l'échec. Sur ces mots, il s'assit alors que le prêtre d'Auril revenait vers nous et s'installait sur le siège tout au bout de la table, face à Kel'Syrtas. Les autres prêtres nous invitèrent à prendre place à ses côtés et ensuite vinrent se répartir sur les sièges restants. Mais huit places restaient vacantes et je ne pouvais m'empêcher de revoir les visages de ceux que nous avions occis quelques minutes auparavant.
- Je suis le Grand Supplicieur Kel'Syrtas, haut membre du clergé de Loviatar.
- Et je me nomme Alarkan Froid-Regard, Grand Prêtre d'Auril, dit ensuite l'homme à nos cotés.
- Enchanté, moi c'est Zouran, je suis content que vous ne nous en vouliez pas trop d'avoir tué vos amis. C'est vrai quoi, d'habitude, on se fait directement massacrer, là, je suis heureux d'être tombé sur des gens compréh...aie... quoi Tanator pourquoi tu me donnes un.. Aïe, ok oui je me tais, ça va ça va. Il avait l'air de vouloir me fusiller du regard, aussi décidai-je de remettre mes remerciements à plus tard.
- Veuillez excuser notre ami le gnome, il ne sait pas tenir sa langue. Mais reprenez, nous vous écoutons, messeigneurs. S'excusa Tanator.

Kel'Syrtas semblait ne pas trop avoir digéré ma remarque, vu les regards noir qu'il me lança, un peu comme les autres membres de notre compagnie d'ailleurs.
- Bien. Messieurs, afin de racheter votre faute, nous allons vous demander un petit service. Vous qui semblez affronter le danger tout les jours de votre misérable vie, vous me semblez parfaits pour aller rechercher un anneau. En échange de votre liberté, s'entend.
- Cela me paraît un prix fort peu élevé pour une chose aussi inestimable que notre vie, dit Conrad. Quel est le diable ou démon qui garde cet anneau ? Car je ne vois pas quoi d'autre pourrait vous empêcher de le récupérer.
- Il ne s'agit nullement d'une créature de ce style, mais vous avez vu juste, cet anneau est gardé par un monstre quelque peu dangereux.
- Bien, et il est loin d'ici ? Questionna Tanator.
- Oh non, il est ici même, dans ce temple, intervint Alarkan.
- Dans la chapelle qu'on a dérat.. euh.. visitée là tantôt ? Demandai-je.
- Certes non, il n'est pas dans la chapelle d'Auril, mais bien dans une des parties du temple de Loviatar, temple dans lequel vous vous trouvez en ce moment même. N'avez vous pas remarqué la forme pour le moins étrange des couloirs ? Neuf courbes partant d'un même point...
- Comment ai-je fais pour ne pas comprendre plus vite, s'écria Xan. Je suis troublé.
- Et bien une des pièces sert de cellule à un gardien, et une fois que vous l'aurez terrassé, vous nous rapporterez l'anneau qui compose son trésor. Des objections à cela ? J'espère pour vos vies que non.
- Effectivement, vous ne nous laissez pas trop le choix, glissa prudemment Conrad.
- C'est entendu, nous allons maintenant vous guider vers des chambres afin que vous soyez pleinement opérationnels pour votre mission. Aklart, guide-les aux cellules.
- Mais ne tentez pas de nous fausser compagnie, nous pourrions ne pas apprécier cela. Et sachez que malgré les apparences, la mort de nos collègues ne nous laisse pas de glace, souffla Alarkan, haineux.

***



C'est ainsi que se termina notre deuxième journée ensemble. Notre association semblait des plus chanceuse... Mais la nuit se passa sans incident, et les cellules des prêtres étaient somme toutes suffisantes. Peut-être ne valaient-elles pas un bon lit douillet dans une auberge du genre de la Choppe Solitaire, mais c'était toujours mieux que de dormir par terre dans la grotte.

Zouran

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