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Dream Theater - Metropolis Part 2

Dream Theater - Metropolis Part 2 : 3 Avis


Le meilleur album de Dream Theater avec Images and Words... et Awake... et Six Degrees of inner turbulence... et A change of seasons... arf j'arrive pas à en choisir un mieux que les autres gniark, mais également le plus accessible. Il est en effet difficile de faire mieux sans le réserver à un public fan de progressif depuis la première heure, même pour ce très grand groupe, fondateur du metal prog, influencé par les maîtres Pink Floyd ou Deep Purple. Les mélodies sont recherchées et originales, la batterie de Mike Portnoy est puissante, la guitare de John Petrucci rapide et précise, les claviers du nouvel arrivant Jordan Rudess apportent l'originalité et le délire qui l'a fait engager après l'expérience Liquid Tension Experiment avec Petrucci et Portnoy et qui s'étaient un peu perdus dans le groupe depuis le départ de Kevin Moore. John Myung à la basse est toujours aussi doué et James La Brie au chant se débrouille toujours aussi... correctement gniark (il a quelques passages à vide mais ils sont corrigés par le travail d'enregistrement en studio, ce qui ne l'empêche pas d'être reconnu à juste titre comme un des meilleurs chanteurs dans le metal progressif).
Les instrumentations ne tombent jamais dans la facilité et pourraient surprendre les non-initiés au metal, et plus particulièrement au progressif, qui trouveront sans doute leur compte dans des passages plus lents d'une beauté étonnante. Quelques passages très techniques, comme la scène six, "Home", très fortement inspirée de Metropolis Part 1 (c'est d'ailleurs cette scène qui apporte le lien entre les 2 chansons).
A noter également la prestation d'une chorale de Gospel sur "The Spirit Carries On" et de sa chanteuse Theresa Thomason en solo sur "Through Her Eyes", qui rajoute encore une dimension de beauté à certains passages.
Pour l'histoire, Mike Portnoy s'est inspiré du film Dead Again de Kenneth Branagh.
En bref, l'album à posséder pour les fans de Dream Theater qui ne l'ont pas encore (enfin est-ce possible ? NNN ) mais aussi pour ceux qui n'ont rien contre le fait de ne pas s'ennuyer en écoutant un disque de 77 minutes où s'enchainent allègrement des passages très rapides et des "slows".


Note : 20.
parce que je ne peux pas mettre plus

Sasayaki no Karasu

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