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Finntroll - Midnattens Widunder

Finntroll - Midnattens Widunder : 2 Description

Finntroll sont les inventeurs du humppa black metal. Des cerveaux obscurs de quelques trolls lapons perdus dans le grand nord, il est sorti ce groupe, qui signe là son premier album. Finntroll occupe une place à part dans la galaxie black metal, car il s'agit d'un style original. Le croisement entre harmonies, folklore et chant suédois est très prenant. Une musique unique au monde.
Midnattens Widunder est le premier album de Finntroll et pour un coup d'essai, c'est un coup de maître. Faisant irruption dans décor, ils apportent une touche très originale au black metal classique (enfin d'après l'avis général). Le chant (growl) est réellement une partie à écouter de toute urgence. Quand à la tonalité générale de l'album, le mixage entre le mélodique et le rythme effréné du black metal donne une musique vivace et accrocheuse. Le résultat est très convaincant et vaut franchement le détour. Midnattens Widunder est une excellente introduction au humppa black metal et d'une fraîcheur déconcertante.

1. Intro (3/5)
Ca commence doucement, puis ça va crescendo durant presque deux minutes. Reprise de la même thématique en boucle, mais avec des instruments en plus à chaque reprise. Un petit morceau sympathique pour débuter l'album, mais pas transcendant non plus.

2. Svartberg (4/5)
On démarre sur le même thème que l'intro, mais en plus rythmé grâce à la batterie. Tempo un peu plus speed à mon goût. Puis surprise, le chant débute. Si vous n'avez jamais écouté de Finntroll, accrochez vous, ça décape. Mais une fois la première surprise passée, on s'y fait. La mélodie se fait plus lente sur le milieu avant un final (choeurs) non dénué de charme. Une premier contact avec la façon de chanter très particulière du groupe.

3. Rifvader (3/5)
Début à la batterie, embrayage sur les basses après quelques secondes. Un morceau plus rythmé que les précédents, plus proche de l'idée qu'on se fait d'un groupe de hard. En fait, pour tout dire, je ne l'aime pas trop ce morceau. Un peu brutal à mon goût, même si le passage lent en milieu se fait symphonique, l'ensemble me laisse une impression de désordre.

4. Vätteanda (3/5)
Un morceau assez moyen. Bon usage de la batterie, symphonie accrochante, mais un peu long à démarrer quand même. Un peu trop « gueulard » à mon goût au début. Mais le passage acoustique à la fin est l'un des plus calme que je connaisse et le chanteur se reprend très bien à ce moment. Le final est plus rythmé et prépare Bastuvisan.

5. Bastuvisan (5/5)
Le premier morceau de metal que j'ai entendu de ma vie. Lui, je ne l'oublierais jamais. Une minute et 18 secondes de pur bonheur. Sérieusement, à écouter de toute urgence. Pendant plusieurs dizaines de secondes, on se demande où on est, avant un déchaînement musical où la batterie s'en donne à coeur joie. Les guitares et le chanteur achèvent de donner à Bastuvisan son cachet "défouloir" qui me fait l'adorer.

6. Blodnatt (4/5)
Même début que Bastuvisan, mais moins brutal ensuite. La symphonie se fait plus longue, plus complexe. On profite allégrement du clavier, qui se montre à son avantage. Le "refrain" harmonique berce l'oreille régulièrement. On se surprend même à siffloter au milieu du morceau, avant un ralentissement salutaire. Le final est le plus harmonique de l'album à mon goût. Un excellent morceau, un bon résumé de ce qu'est Finntroll.

7. Midnattens Widunder (5/5)
Ouverture rythmée, avant une brisure au moment du chant. Une excellente alternance chant/musique où le son guttural sait s'effacer devant la symphonie, sans jamais perdre ses droits lors des brefs passages où il domine. Alors qu'on pense avoir tout entendu, le clavier entre en scène. La surprise renouvelle constamment l'intérêt de ce morceau. C'est rythmé, ça explose, c'est vivant. Définitivement le meilleur morceau de l'album. Du grand-art.

8. Segersang (4/5)
Ca ouvre pratiquement par le chant. Rythme haché, où le chanteur fait démonstration de ses capacités vocales. Un excellent morceau bien speed, bien "électro" (oui, c'est une hérésie, mais j'ai pas d'autres mots). Morceau court, mais très intense.

9. Svampfest (3/5)
Un morceau... bizarre. Le plus lent de l'album, on dirait une symphonie classique tellement c'est lent. Sérieusement, il tranche fortement avec les huit autres morceaux. Une conclusion pittoresque pour cet album de haute volée. A mon avis, c'est une sorte d'essai "acoustique", sorte d'avant-goût à Visor Om Slutet (qui sortira quatre ans après).

Droopy

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