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Chronique de l'anneau d'hiver : Chronique de l'anneau d'hiver - Introduction

14ème jour deTarkash 1369
Soirétoile, Cormyr.





C'est au nom de la Confrérie du Pendentif Scintillant que je prends la plume, afin de vous conter cette grande aventure qui nous mena sur les routes de longs mois durant. Je me nomme Zouran, du moins pour la plupart des mortels, car étant un représentant de la civilisation gnomique, mon nom prendrait les deux premières pages du présent récit. Je suis le plus ancien membre de ce groupe et amateur de littérature. C'est cette passion pour les écrits qui me pousse à prendre la plume et ainsi vous narrer cette formidable épopée. Maintenant que toute cette histoire s'est tassée, je peux enfin m'atteler à la tâche que je m'étais fixée voici un peu plus d'un an, à savoir en faire un grand récit.

L'histoire débute en automne, plus précisément en fin de ce mois d'Elésias de l'année de la Dague, en 1364 selon le calendrier des Vaux. La saison est particulièrement rude pour Mirabar, cité du nord certes, mais habituée à des automnes plus doux tout de même. Notre petite troupe est dans la région depuis un bon mois et nous nous occupons de divers petits problèmes qui troublent la communauté paysanne de Mirabar. Composé alors d'un Invocateur humain assez jeune nommé Kenlor, d'un elfe surdoué pour tout ce qui touche à la magie du feu qui répond au nom de Tanator, d'un Minotaure particulièrement puissant s'appelant Kiry et de moi-même, notre groupe s'est fait connaître dans la région après l'avoir débarrassée d'une petite tribu d'ogres particulièrement gênante. Des ogres gênants puisqu'ils kidnappaient des hommes, généralement des blonds ayant entre vingt et vingt-cinq ans, afin de les confier à un mage, un dénommé Nazahot Kelmak. Cet olibrius s'était mis en tête de créer une « tourmente », convocation nécessitant, d'après lui, de nombreuses vies humaines afin de fournir l'énergie magique nécessaire. Nous sommes intervenus trop tard pour contrecarrer ses plans, mais il dut payer de sa vie ses méfaits. Ce qui nous permit également de renflouer nos bourses, particulièrement à sec en ces temps de pénurie.

Zouran

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