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Philip Glass - Itaipu

Philip Glass - Itaipu : 3 Avis

Les choeurs sont puissants et prédominent sur les instruments. A noter, les chants sont en guarani. Contrairement à The Secret Agent, l'orchestre est beaucoup plus conséquent et les instruments à vent ont la belle part, même si les instruments à cordes sont toujours porteurs de la mélodie principale et répétitive. On entend bien le système créé par Philip Glass. Techniquement, on appelle ça la progression additive : une suite de notes est jouée en boucle par certains instruments, puis petit à petit, d'autres suites de notes contenant des variations viennent s'ajouter.
Dans les parties Mato Grosso et surtout The Dam, les cors et les autres cuivres donnent une impression de puissance et grandeur, avec en fond les cordes qui jouent le motif répétitif principal. Le même effet est utilisé dans l'opéra Akhnaten dans les moments de bataille et de célébration de victoire.

Dans The Canyon, c'est différent. Pas de choeur, un orchestre plus restreint et surtout beaucoup de percussions. Les mélodies de l'orchestre nous font ressentir la grandeur du canyon. Les percussions quant à elles, nous décrivent sa surface irrégulière. Si dans Itaipu on note des influences indiennes, dans The Canyon, elles rappellent une ambiance western, avec quelques sonorités mexicaines. Certains passages pourraient évoquer une poursuite à cheval.

En bref, un voyage sonore, un peu moins accessible que The Secret Agent mais tout de même facilement abordable si on n'est pas trop borné.


Note : 16.

Yadana

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