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Concerts : 30/05/2003 FairyLand - Kamelot - Sonata Arctica à l'Elysée Montmartre

Informations

Date : 30/05/2003 à 19h00
Salle : Elysée Montmartre - Paris
Adresse : 72 Boulevard de Rochechouart - 75018 Paris
Accès : métro Anvers ; Bus 54, 56 ; Parking Anvers juste en face de la salle
Nombre de places : 500-600
Site : http://www.elyseemontmartre.com
Durée : environ 3 heures


FairyLand

première partie
Origine : France
Line-up : Elisa C. Martin (chant), Anthony Parker (guitare), Stéphane ? (guitare), Philipe Giordana (claviers), Willdric Lievin (basse), ? (batterie ; ancien batteur de Dark Moor)
Genre : speed metal à la Rhapsody l'épée en carton en moins
Playlist :
Titres de leur premier album (Of Wars in Asyrhia)


Kamelot

Origine : USA
Line-up : Roy Khan (chant), Thomas Youngblood (guitare), Glenn Barry (basse), Casey Grillo (batterie), Mats Olausson (claviers ; claviériste de Ark), ? (chanteuse)
Genre : metal épique
Playlist :
Centre of the Universe (Epica)
Until Kingdom come (The Fourth Legacy)
Desert Reign (The Fourth Legacy)
Nights of Arabia (The Fourth Legacy)
Wander (Epica)
The Edge of Paradise (Epica)
Solo batterie
Fourth Legacy (The Fourth Legacy)
The Mourning After (Epica)
Solo claviers
Wings of Despair (Karma)
Don't you cry (Karma)
Solo basse/guitare
Forever (Karma)
Fall from Grace (Karma)
Lost & Damned (Epica)
Karma (Karma)
Farewell (Epica)


Sonata Arctica

Origine : Finlande
Line-up : Tony Kakko (chant), Jani Liimatainen (guitare), Marko Paasikoski (basse), Henrik Klingenberg (claviers), Tommy Portimo (batterie)
Genre : speed metal
Playlist :
Abandoned, Pleased, Brainwashed, Exploited (Winterheart's guild)
Kingdom for a Heart (Ecliptica)
Broken (Winterheart's guild)
8th Commandment (Ecliptica)
Victoria's Secret (Winterheart's guild)
Last Drop Falls (Silence)
Champagne Bath (Winterheart's guild)
Un0pened (Ecliptica)
Replica (Ecliptica)
My Land (Ecliptica)
Black Sheep (Silence)
Wolf & Raven (Silence)
FullMoon (Ecliptica)
The Cage (Winterheart's guild)


Le Concert

Voici venu le jour du concert (très beau cadeau d'anniversaire que je me suis fait d'ailleurs avec le concert de Shaman peu après). Nous voilà donc sur le périph de Paris pour la première fois. Argh ! C'est l'horreur. Que de voitures belliqueuses et agressives dont le moteur hurle à cause de la vitesse supérieure aux 80 km/h imposés. Mâchoires serrées, je serre le volant de toutes mes forces et je prie pour que la porte de Clignancourt se rapproche d'elle-même. "On est à quelle porte là ?... Encore combien de portes ?"
Autant dire que j'ai pas aimé du tout. Mais le pire est encore devant nous (Karasu et moi). Même si le trajet a bien été préparé, la foule et la circulation dense conduisent vite à la panique. Mais on réussit à pas se tromper de chemin. On passe devant l'Elysée Montmartre sans le remarquer : il y a tellement de monde sur tous les trottoirs que la queue devant la salle de concert est quasi imperceptible. D'autant plus que la façade de l'Elysée est, il faut l'avouer, impossible à repérer si on ne connaît pas : une devanture toute simple comme les magasins autour, juste un panneau en haut avec écrit en blanc sur fond noir "elyseemontmartre.com". On arrive à trouver une place dans un coin du parking souterrain. Et on commence à faire la queue.
Ce vendredi étant jour chômé pour beaucoup de personnes, il y a foule et beaucoup de passants décident de traverser la file d'attente compacte, ce qui cause bien du souci, de l'agacement et de l'écrasement. L'attente commence à devenir longue. On apprendra par la suite que c'est le groupe Kamelot qui fait le boulet en arrivant en retard. D'ailleurs, des gens essayent encore de passer dans la foule sans faire le tour par le trottoir en face qui est pas très loin d'ailleurs. J'entends un "scuse me", à quoi je rétorque en me retournant que pour passer il faut faire le tour. Honte à moi ! Je m'aperçois que les gars ont un badge staff. Oops. Il s'avère que c'est Kamelot mais je les reconnais pas.
La sécurité se décide enfin à nous laisser entrer. Billet, fouille. Le gars qui s'occupe de la fouille me regarde de travers parce qu'il sait pas ce qu'est un tube de Ventoline. J'vous jure. On monte les marches et je découvre enfin la salle. A l'entrée, le bar. Puis un grand vide, une fosse immense sur parquet. Et la scène. Les spectateurs ont déjà commencé à s'agglutiner tout devant.
Le concert commence par FairyLand, un jeune groupe franco-espagnol. On a écouté par curiosité leur album avant le concert, et chose surprenante, alors qu'on s'attend à voir arriver sur scène UN chanteur c'est UNE chanteuse qui apparaît. Elle est espagnole, pleine d'énergie et elle harangue la foule qui la suit. "Fight For Your King !" Elle se démène au milieu des instrumentistes. Et au final, ils sont très crédibles. Les chansons racontent une histoire de roi, de batailles, bref, une épopée fantastique qu'Elisa fait vivre avec sa voix grave et toute l'énergie qu'elle dépense.
Vient la pause. Je trépigne d'impatience. C'est le tour de Kamelot (groupe pour lequel on est venus et dont je suis fan). La foule se resserre d'ailleurs. On commence avec Epica, leur dernier album (album concept ; première partie de l'histoire). N'ayant pas de claviériste attitré, ils ont débauché celui de Ark (Mats Olausson). Ils sont tous habillés sobrement. Et ils sont très calmes. Pas comme la foule parmi laquelle les pogoteurs commencent à s'activer. Ce qui n'est pas vraiment du goût de Roy Khan, chanteur du groupe. C'est pas à mon goût non plus, puisque je trouve que sautiller de partout et frapper les autres ne permet pas de profiter pleinement du spectacle. Pendant "The Mourning After", tout le monde reprend en choeur le refrain "Carry on ! Carry on !". Et puis, une guitare acoustique apparaît et la ballade "Don't you cry" suit inévitablement. Certains huent le groupe. Un grand chevelu qui se met à siffler et à beugler à côté de moi va en faire les frais. "La ferme ! Laisse-le chanter !" Il me regarde ahuri et je peux enfin profiter pleinement d'une de mes chansons préférées. J'ai de la peine à chanter vu mon émotion (je suis très attachée à cette chanson du fait de mon vécu). Après la version anglaise, Roy Khan nous fait le plaisir de chanter la version française que tout le public reprend en choeur. De temps en temps, une chanteuse vient sur la scène mais malheureusement on l'entend pas ?(. Et puis la partie Kamelot finit. C'est triste.
Chuis dans un sale état, mon dos est en petits morceaux, mes genoux ne tiennent plus. Pendant la pause, la foule se resserre encore. Beaucoup sont venus pour Sonata Arctica, groupe le plus connu de ce concert. Un type se pose à côté de moi, clope au bec, et souffle la fumée direct dans mes poumons. Au bout d'un moment, je lui demande gentiment de bien vouloir se tourner parce que j'ai pas envie de partager sa fumée et que mes poumons aiment pas. Je me suis faite insultée. J'en reviens toujours pas. D'autant plus que d'après les normes de sécurité et la loi Evin, il est interdit de fumer dans ce genre de lieu. C'est honteux l'irrespect des gens. J'en suis toute retournée et je suis tellement fatiguée qu'on décide de s'éloigner un peu.
Les Finlandais de Sonata entrent en scène avec une introduction atypique : "Gaston ya l'téléphon qui son". Je trouve qu'on entend pas assez Tony Kakko, le chanteur. De ce qu'on entend, il a un peu amélioré son accent à couper au couteau. Etant très fatiguée et toute cassée, j'ai du mal à profiter du show. J'ignore si c'est dû à la fatigue mais je mets beaucoup de temps pour découvrir que derrière la batterie c'est UN batteur, que j'avais pris pour une fille au début. Le claviériste porte une espèce de robe et se déchaîne avec son clavier sur guitare. Comme j'entends pas assez Tony Kakko, j'ai un peu de mal à reconnaître les chansons. Ah si ! J'en reconnais une : "Replica". Je chantonne un peu les quelques mots du refrain dont je me souviens. Et pi c'est fini.
J'ai mal de partout. Curieusement j'ai très mal dans les mains. Une fois dans la voiture, je m'aperçois que j'ai des bleus dans les mains tellement j'ai applaudi. Fiou. Faut qu'on parte sans se tromper de chemin. Fatigués mais heureux, on rentre.

Yadana

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