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Evergrey - In Search Of Truth

Evergrey - In Search Of Truth : 2 Description

Après deux albums relativement moyens, les barbus d'Evergrey se décident enfin à sortir l'album qui va faire la différence en trouvant leur style : un métal progressif très technique à la Symphony X croisé au côté sombre du métal gothique. Il ne faut donc pas s'attendre à avoir envie d'aller faire la fiesta après l'écoute de ce CD, mais plutôt à sortir quelques bougies pour se faire un petit rite occulte bien sympathique... Le groupe nous propose donc ici de voyager à travers l'âme humaine et tous ses petits problèmes à travers 9 musiques de durée assez moyenne (entre 4 et 6 minutes en moyenne).
Dès les premiers murmures du grand Tom de Masterplan, on sent déjà qu'on ne va pas avoir droit au dernier album de la Compagnie Créole. Puis les premiers accords arrivent, un rythme saccadé, thrashy à souhait puis après ces quelques notes de guitares où l'on sent déjà les musiciens bien en forme techniquement. Le chant arrive, légèrement arraché, très émotionnel, puis c'est au tour du refrain, très accrocheur avec quelques choeurs. Les claviers paraissent bien plus en retrait que dans Symphony X ou Dream Theater, ils ne sont utilisés ici que pour donner de l'ambiance et du relief aux musiques, jamais de solo ni de débordement technique de ce côté. Le solo est assez technique et jamais « facile », on sent que les musiciens ont travaillé pour ne pas refaire un nième album dans ce genre.
Rulers of the Mind commence d'une manière bien plus lourde que le premier titre. Après quelques notes de claviers, la rythmique de la guitare très puissante vient rapidement se faire rejoindre par une voix à la fois désespérée et violente. Puis après quelques soli excellents, on entend le premier passage aérien chanté par le bon père Tom, et tout de suite on est impressionné par le relief de cette voix déprimée et accrochée... Pourquoi n'est-il pas invité dans tous les concept-albums de métal où tous ces chanteurs participent ??? Bouh dit le lapinou !!! Après ce court instant de pur bonheur, la musique passe à un côté plus énigmatique où les murmures appuient cette impression, puis elle finira par retomber sur ses pieds de bien belle manière, après quelques parties excellentes de guitare puis un magnifique chant féminin en guise de choeur.
Fans de Symphony X, Watching the Sky est pour vous. Rythmique thrashy, passages compléments déjantés et toujours terriblement accrocheurs, chant puissant, le tout dans une ambiance assez exotique (enfin, encore une fois, ce n'est pas la Compagnie Créole, on se croirait plutôt plongés en pleine Egypte antique).
Argh, préparez vos mouchoirs, quelle magnifique balade d'à peine 2 minutes que ce State of Paralysis. Englung chante sur le clavier au son de piano de Karlsson. C'est profond, c'est beau, il y a peu de choses à dire sur ce morceau. Avé le grand Tom.
Les choses se gâtent avec The Encounter, on revient à ce petit côté thrashy et saccadé des rythmiques tout en gardant légèrement l'air de la musique précédente pour les refrains, c'est encore une fois une superbe musique, avec ce qu'il faut en break, en solo, et en émotion.
Mark of the Triangle débute d'un manière beaucoup plus aérienne qu'à l'accoutumée, avec ces petites nappes de claviers et ces guitares pleines de reverbe. Puis arrivent les guitares tranchantes dans la plus pure tradition de Symphony X (encore une fois...) mais après quelques secondes, le tout se révèle être bien plus aérien, la voix posée, et le tout plein de claviers vraiment magnifiques. Des solos à faire pleurer n'importe quel apprenti guitariste et des breaks à pleurer d'originalité, le tout agrémenté d'un refrain hyper accrocheur un peu plus speed. La musique prend toute son ampleur quand vers la fin, le thème est repris dans une version plus acoustique, puis ces sublimes nappes de claviers.
Quelques claviers inquiétants et mettent en place : Dark Waters. On sent la tension monter peu à peu, la basse, puis les guitares le tout par-dessus un chant très typé et original. Puis arrivent de très beaux choeurs qui restent très menaçants. La musique est basée sur cette alternance typiquement Evergreienne avec les choeurs.
Different Worlds commence par une alternance guitare acoustique/piano où la voix vient se poser. Le tout est très calme, à la fois troublant et triste. Apres 4 minutes, la batterie entre enfin en scène et un solo très aérien vient colorer le tout puis enfin, le chant de plus en plus agressif de T.E.
Enfin, pour clore l'album, Misled vient faire un mix de tout ce qui a été vu précédemment, mélange de passage lents, thrashy et progressifs. Un refrain très accrocheur avec de très beaux choeurs. AHAHAHAHHHHHHHH, il n'y a pas à dire, on a envie de pousser la chansonnette avec eux !! A noter aussi des moments beaucoup plus rapides que sur les musiques précédentes où le batteur semble s'en donner à coeur joie.

Lapinou frileux

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