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Type O Negative - Bloody Kisses

Type O Negative - Bloody Kisses : 2 Description

Voici le premier album de Tye O Negative dans sa forme telle qu'on la connaît actuellement, les débuts du groupe étant plus proches d'une alternance doom/Hardcore ( !!!). Nous avons donc, ici, affaire à un métal gothique... Mais pas simplement gothique, puisque il se révèle être très inspiré par un certain Black Sabbath... Les rythmes lourds et lents pour la plupart ne sont en effet pas sans rappeler ce groupe mythique (et Peter Steele, chanteur de Type O, ne s'en cache d'ailleurs pas, s'autoproclamant plagieur professionnel) à la différence près que la lourdeur est ici poussée à l'extrême... On sent aussi la patte d'un certain Sister of Mercy au niveau de la voix, grave et « sensuelle » et des mélodies, mais passons plutôt au détail de l'album...
Dès l'insertion du CD dans la platine, on entend quelques sons... puis une femme... poussant des cris... de joie ;-)... N'ayez pas peur, c'est l'effet Peter Steele qui commence avec cette intro très humoristique (hum, hum) et un poil misogyne...
La seconde piste arrive... Christian Woman, titre culte du groupe de Brooklyn. Une voix très grave... un petit clavier... Et l'ambiance s'installe aussitôt. C'est un titre séparé en 3 parties distinctes : une première assez lente et très accrocheuse, un refrain à chanter sous la douche... Puis arrive la seconde partie, où la guitare acoustique domine et surtout le chant magnifique de Peter Steele, très droit, très posé, bref, un moment tout en émotion qui enchaîne sur un petit solo très jouissif de Kenny pour arriver sur la 3eme partie, plus directe, un peu plus rapide, qui clôture ce morceau... Et qui enchaîne sans attendre avec...
Black N°1, autre grand titre culte de Type O... Un peu dans la veine du titre précédent, nous avons par contre ici le droit à un magnifique interlude directement inspiré de la musique de la famille Adams incroyablement interprété par Josh Silver au clavier ;-), et surtout à un magnifique thème de chanson : la teinture de cheveux black n°1... Bref, tout un programme...
Arrive après un court interlude, sous le signe de la magie noire, un titre plus proche de ce que pouvait faire Type O première période : Kill All The White People, le titre le plus violent de l'album. La voix de Peter hurlée et saturée tend la perche à tout pogoteur qui se respecte.
Vient ensuite Summer Breeze, reprise de Seals and Crofts, un groupe pop des années 70. Nous avons ici le droit à une version très personnelle, c'est un titre très lent et pesant survolé par un Peter Steele très aérien qui se prolonge sur...
Set Me On Fire, qui sonne très années 70, avec un côté très commercial. A noter, un petit solo amusant à la guitare wha-wha de Kenny.
Quelques cris de bébé, un retour de magie noire, et nous voilà replongés dans une musique qui peut rappeler Kill All The White People par la rapidité, mais en beaucoup plus amusante : I Hate Everyone. Un refrain très prenant "WOWOWOWOOOOOOO" qui donne envie de chanter et de sauter sur place pendant des heures. Mais c'est pour mieux surprendre avec une suite très inattendue. Le tout devient lent, la voix de Peter semble de sortir d'outre tombe, Black Sabbath n'est pas loin. Puis le métal gothique refait surface avec un passage extrêmement accrocheur chargé d'émotions pour finir sur les débuts plus « amusants » de ce titre, assurément le titre le plus surprenant de l'album.
Quelques sons d'orgue, et nous voila partis pour un Bloody Kisses lent, dépressif, gothique à souhait, un refrain qui permet de se rendre compte à quel point ce groupe peut donner l'impression d'immensité avec peu de choses.
Un nouvel interlude pointe le bout de son nez toujours et encore sous le signe de la magie noire puis c'est au tour de Too Late/Frozen de faire ses preuves : une musique qui commence sur des airs commerciaux de métal gothique pour continuer sur un passage plus lent et malsain et pour de nouveau finir sur le même air que le début après un petit solo fort sympathique.
Blood&Fire commence, et là, nous avons le droit au côté plus rock 70's du groupe, on sent encore une fois le côté Black Sabbath mais croisé avec les Doors. Puis sans prévenir le tout se calme pour un petit passage très calme où Peter peut montrer une fois de plus que sa voix est grave, treeeeeees grave. Puis le reste de la chanson se terminera sur l'alternance de passages clairs et plus rock.
Quelques notes de cithare, une ambiance presque hippie puis le géant (Peter Steele) pose de nouveau sa voix grave et calme sur ces quelques notes... Can't Loose You continue sur ce schéma pour finir sur un dernier interlude sous le signe de... ???...eh bien oui, la magie noire... on l'aura deviné.

Lapinou Frileux

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