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redEyes

redEyes : 2 Résumé



An 182 du calendrier de la Grande Unification (G.U.).
La guerre d'usure, qui continue à déchirer le monde, a changé de visage après 20 ans. Une ancienne super puissance du CPDU avait mené en secret un projet spatial de grande envergure avant d'être rayée de la carte. Une vingtaine de satellites militaires à buts multiples avaient été envoyés en orbite. Ceux ci, hors de contrôle depuis la chute de la nation, détruisent systématiquement tout autre objet envoyé dans l'espace, interdisant ainsi aux hommes les facilités de la communication satellite. Dans ces conditions, les armées ont dû se réorganiser complètement, le combat régressant vers des engagements rapprochés entre soldats plutôt que des bombardements et des barrages d'artillerie. C'est alors que sont nés de nouveaux types d'armement, les Special Assault Armor (SAA). Armures blindées individuelles dotées d'une puissance destructrice pouvant égaler celle d'un char d'assaut et d'une vélocité hors du commun, ces équipements furent rapidement repris par les différentes nations. Cela fait quelques années désormais qu'elles sont apparues, connaissant de nombreuses évolutions et améliorations depuis leur invention... Et presque 3 ans que le Régium subit les attaques de la Fédération de Dragnov, menées dans le but d'annexer le Régium et de réaliser ainsi de nouveau la Grande Unification.
Malgré le fait que l'APF-175 "Bardish" construit par Ayriel Ganner Industries (AGI), l'industrie civile (actuellement la plus réputée mondialement) qui fourni en SAA l'armée du Régium, soit bien supérieure au FR-A4 "Barmé" construit par la Gaie Arms Fabrik (GAF) pour équiper les forces du Dragnov, cela ne suffit pas à compenser l'affaiblissement global de la nation dû à une guerre prolongée sur ses propres terres. Manque de nourriture, industries d'armement détruites, le Régium se dirige lentement vers la capitulation, le front se rapprochant sans cesse de sa capitale, Solgrenne, et les bataillons de l'agresseur, constitués de blindés, de SAA et d'infanterie ne rencontrent presque plus de résistance. Cependant certains continuent à se battre sans céder. Parmi eux, il y a l'unité spéciale des forces du Régium, un bataillon de tueurs sans pitié, craints par leurs ennemis comme par leurs alliés : les chacals, ou redEyes, nom dû à leurs SAA développés par AGI spécialement pour eux et d'une puissance effrayante, les ASP 177e "SwachBuckler". Huit hommes seulement, mais les meilleurs des meilleurs, aux réflexes surhumains. Et le pire d'entre eux, de ces véritables machines à tuer, n'est autre que leur chef, le capitaine Grahald Mills. Evoluant loin de ses hommes sur le champ de bataille, il est capable à lui tout seul de détruire un bataillon de blindés. Les pires rumeurs courent sur son compte, et les cadavres qu'il a laissés derrière lui ne se comptent plus. Il a hérité de son propre surnom, qui instille le respect et la peur au plus profond des coeurs : Génocide.
Pourtant aujourd'hui est le dernier jour où Mills va lutter contre la progression des troupes de Dragnov. Car il va être trahi par ses propres hommes, menés par son second, le lieutenant Krayz. Tandis qu'il se battait seul comme à son habitude, ses hommes ont décimé non seulement les forces ennemies sur leur secteur, mais aussi leurs alliés, et font porter la responsabilité sur les seules épaules de leur chef. Mills est arrêté, emprisonné et condamné à mort pour haute trahison. La guerre se conclut par une reddition de la république de Régium , et les Chacals sont dissous...
Mais le capitaine Mills n'a pas dit son dernier mot. Se débarrassant des soldats d'élites venus le chercher dans sa cellule pour son exécution, il s'échappe de la prison et se met à rechercher activement ceux qui l'ont trahi et traîné son nom dans la boue...
Commence alors une double traque sans merci, où les chasseurs ne cessent de devenir proies. Car la guerre que mène Génocide n'est pas encore terminée. Elle ne le sera que lorsque Kraiz, désormais haut gradé dans l'armée de Dragnov, sera étendu mort à ses pieds. Et les cadavres s'accumulent de nouveaux, tandis que les Chacals dansent avec la mort... A moins que la mort, ce ne soit eux. Dans un pays encore très instable, où certains bataillons refusent encore la reddition, où la population ne sait qui elle hait le plus, entre ceux qui n'ont su les défendre et ceux qui les ont vaincus, le "Dieu de la mort" pourrait bien trouver des alliés inattendus. Et des armes qui le sont tout autant. Reste à savoir si Génocide en menant sa propre guerre ne fait pas le jeu de Kraiz. Car celui semble être étrangement satisfait des actions de son ex-commandant... Et qu'est donc ce Grand Chaos qu'il appelle de ses voeux, à l'insu de ses supérieurs ?

K.O.Ru

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