BubbleGum Crisis Tokyo 2040 TV : 2 Résumé

* Tôkyô, an 2034.
Un tremblement de terre dont l'épicentre se situe à Tôkyô même dévaste totalement la ville, faisant des centaines de milliers de morts. Une technologie toute nouvelle, le voomer (VOodoo Organic Métal Extension Resources), sorte de robot à l'intelligence évoluée est alors produit en masse par la compagnie Genom, seule propriétaire des brevets voomers. Cette production massive de voomers ouvriers va permettre une reconstruction rapide de Tôkyô, puisqu'en moins de 6 ans la ville sera complètement rétablie et techniquement sans équivalent avec les autres mégalopoles terrestres.
Dans le même temps, après 2034, l'A.D. Police, force de police semi-indépendante de Tôkyô anti-terroriste, est rachetée par la Genom et son but est changé à l'insu du grand public. Désormais, elle devra lutter contre des cas de folie parmi les voomers. Les robots devenus fous, appelés Mad Voomers, ne se contentent pas d'avoir un comportement erratique et agressif vis à vis des humains, mais ils sont affligés de ce que l'on pourrait appeler une «folie physique» : en effet, ils subissent des transformations physiologiques incontrôlables, le métal prenant une apparence organique évoluant sans cesse jusqu'à ce que le Mad voomer prenne une forme totalement différente de son apparence initiale. Et surtout, cette force de police devra faire en sorte de contrôler suffisamment ces déchaînements de violence pour que la population n'entende jamais parler des transformations physiques.
* Tôkyô, an 2040.
La ville est totalement reconstruite et prospère. Les voomers sont partout : ici ils/elles ont formes humaines et sont caissières ou employées de bureau, là ils ne sont que vaguement humanoïdes et ouvriers ou balayeurs... Les citadins en croisent à chaque coin de rue et n'y font même plus attention. Pourtant, le problème de folie persiste. Pire, la fréquence des cas ne cesse de s'accroître, et les transformations se font de plus en plus extrêmes. Au point que l'A.D. Police commence à être sérieusement en difficulté. Son armement, qui n'a pas évolué depuis son changement de fonction, fut conçu à la base pour lutter contre les menaces terroristes et qui était donc dès le départ inadapté à la lutte contre les mad voomers, s'avère de plus en plus inefficace. Cependant, les cas de folie continuent à être réprimés avant de causer des dommages trop importants, et ce grâce, à un petit groupe autonome qui se s'est baptisé Knights Saber, et qui commence d'ailleurs à porter sérieusement sur les nerfs d'un certain nombre d'officiers de police. Equipés d'armures extrêmement perfectionnées et mobiles, elles coiffent systématiquement l'A.D. Police sur le poteau, se débarrassant du Mad voomer avant que ceux-ci ne parvienne à maîtriser la situation, puis disparaissent dans la cité à l'aide de réacteurs dorsaux intégrés. Personne ne sait qui elles sont, ni d'où viennent ces armures d'un niveau technologique dépassant de loin tout ce qui est connu par ailleurs. Mais surtout, la très grande majorité de la population ignore totalement leur existence. Oh, il y bien quelques rumeurs qui circulent via le net, des vidéos-amateur montrant leurs actions d'éclat, mais personne n'y croit vraiment. Car si les Mad voomer et les Knights Saber existaient, les médias en parleraient certainement. Mais les médias sont contrôlés par la Genom, qui pendant la reconstruction a pris une importance économique inquiétante, et dont les projets sont de plus en plus démesurés. Et celle-ci n'a pas l'intention que tout cela soit su.
Pourtant certains y croient. Telle Lina, ancienne championne dans différentes catégories d'athlétisme et fraîchement embauchée pour son premier emploi dans une compagnie de Tôkyô, et qui arrive pour la première fois dans une grande ville, quelque peu déboussolée et admirative devant le gigantisme de la capitale. Elle a vu des vidéos sur le net, et les expressions «champions de la justice», «filles formidables» volètent dans son esprit rêveur. Mais la jeune femme va vite déchanter à son arrivée. Lorsqu'elle parle des Knights Saber, tout le monde la regarde bizarrement, et les réponses du type «Tu crois vraiment qu'un groupuscule fait la loi à Tôkyô ? On en parlerait aux informations si c'était vrai.» ne sont pas rares. Pourtant elle continue d'y croire. Et sans se douter de l'identité du motard qui vient de la bousculer, répandant son déjeuner sur la chaussée, elle prend des risques insensés pour la rattraper à pieds, et y parvient finalement, juste pour voir la jeune femme faire demi-tour avec sa moto et la laisser en plan.
Lina va avoir un contact avec les Knights Saber bien plus vite qu'elle ne l'aurait voulu lorsque le soir même un voomer pris de folie furieuse prend à parti le bar où elle se détendait. S'avisant que la sortie est encombrée par une foule en pleine panique, elle veut prendre une sortie de secours et pour ce faire, repasse devant le voomer, qui la prend immédiatement en chasse. A l'issu d'une poursuite effrénée, elle est coincée dans un escalier de secours par son poursuivant. Surgit alors une Knight Saber qui s'attaque aussitôt au voomer. Profitant d'une accalmie dans le combat, celle-ci fait à l'intention de Lina un geste similaire à celui qu'avait eu le motard le matin même. Le Mad voomer est très rapidement détruit par la jeune femme en armure mobile, qui ne tarde pas à s'éclipser.
La jeune employée de bureau en est désormais sûre : elle connaît le visage de l'une des «justicières».Et cette justicière n'a certainement pas répété son geste par hasard. Pour une obscure raison, elle a indiqué à Lina qui elle était. Ce regard si intense qui l'obnubile, elle le retrouve placardé un peu partout sur les murs. Car cette Knight Saber est la chanteuse d'un groupe de rock très populaire baptisé Sekiria, et bientôt Lina, à force de persévérance et de harcèlement, parvient à entrer en contact avec les membres des Knights : Sylia, héritière de l'énorme fortune de son défunt père, tenant un magasin de stylisme dans l'immeuble dont elle est l'unique propriétaire, leader et instigatrice de la formation du groupe des Knights ; Priss, passionnée de vitesse et chanteuse, et enfin Nene, véritable génie de l'informatique et du hacking, travaillant à l'A.D. Police en tant que standardiste...
Bien vite une armure est faite pour elle et elle expérimente ses premières batailles, où elle est d'ailleurs plusieurs fois à deux doigts d'y laisser la vie. Les voomers sont devenus extrêmement dangereux, et les jeunes femmes ne sont pas trop de 4 pour en venir à bout. Au point que cela devient terriblement inquiétant. Bientôt la Genom et l'A.D. Police leur tendent un piège vicieux. Quant à Sylia, elle semble avoir un passé bien plus lourd qu'elle ne veut bien l'avouer, et cacher des secrets d'une importance capitale. Et Brian J. Mason, vice-président de la compagnie Genom, mène à bien dans le dos de son supérieur un projet des plus obscurs...
Tout s'accélère lorsqu'une gigantesque créature se nourrissant uniquement de voomer est découverte dans les égouts de la ville. Mason et Sylia semblent en déduire quelque chose qui échappe aux autres, et cela les pousse à agir plus vite. Dans le jeu dangereux auquel ils jouent, l'A.D. Police et les autres Knights Saber pourraient bien n'être que de simples pions...