Umizaru est le premier litre de Syuchô Satô à avoir été publié en France. Avant l'univers médical de
Say Hello to Black Jack, voici la vie d'un jeune garde-côtes japonais.
La série est bien documentée, ce qui renforce le côté réaliste des récits présentés. En effet, l'histoire est découpée en missions, qui se terminent souvent très mal. Ce réalisme est assez plaisant au début, mais conduit à un effet lassant, avec une large dose de "too much". Bien sûr, le côté héros qui sauve tout le monde à chaque fois est saoulant et avec
Umizaru, on est servi avec une pelleté de cas tragiques
(boat people, enfant sur un petit bateau, pirates des mers...). Mais quand chaque cas, chaque mission se termine avec des morts, cette surenchère de situations tragiques qui tournent mal devient finalement pénible.
Du côté des personnages, la progression de Daisuke, du bleu qui n'y connaît rien et qui a peur au type expérimenté qui ose et prend des risques, plus ou moins calculés, est intéressante. Il se forge un caractère petit à petit au fur et à mesure des épreuves qu'il traverse. A côté de ça, c'est une vraie buse dans ses relations amoureuses. Les autres personnages développés sont attachants et humains.
Les couvertures sont plutôt chouettes, avec une belle colorisation et beaucoup de mouvement. Le style de dessin est réaliste, intense et détaillé.
En bref,
Umizaru offre une histoire réaliste assez sombre, mais trop tragique. Personnellement, je lui préfère
Daigo, moins pessimiste.
Note : 14.
lecture : intégralité 
