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Amakusa 1637

Amakusa 1637 : 3 Avis

Avec cette série, Michiyo Akaishi nous "éclaire", avec plus ou moins d'ajustements, sur une période de l'Histoire du Japon.

Seika, la chanteuseCôté graphisme, le dessin est parfois un peu maladroit et inégal. Les pages sont denses et auraient peut-être mérité un plus grand format.

Côté scénario, le principe est original : l'auteur revisite une page de l'Histoire du Japon en envoyant des adolescents dans le passé où ils prennent la place de personnages historiques.
Ils n'arrivent pas tous au même endroit au même moment, et surtout, ils n'y étaient pas préparés. Ceux qui sont arrivés plus tôt ont plus ou moins bien pris la chose psychologiquement, comme Yatsuka qui a perdu les pédales avant de revoir Natsuki. Les autres se sont intégrés plus ou moins facilement et certains ont même pris des places historiques (Miyamoto est Miyamoto Musashi).
La ressemblance entre Natsuki et Amakusa Shiro est le point de départ de cette aventure historique. Petit à petit, ils se retrouvent tous et chacun met à profit ses compétences et son intégration dans cette époque pour que tout le monde s'en sorte. Bien que ne voulant pas s'impliquer au départ dans l'Histoire, ils vont y être contraints et bientôt leur but sera d'éviter le massacre d'Amakusa. Nous découvrons donc au gré de leurs rencontres différents personnages historiques, plus ou moins remaniés pour les besoins de la série. Arriveront-ils à les rallier à leur cause ?
Shiro rencontre Miyamoto MusashiN'étant pas familière de l'Histoire du Japon, je ne peux pas dire à quel point les détails historiques sont respectés. Toujours est-il qu'on sent le travail de recherche de l'auteur, dont elle nous parle dans ses apartés ainsi que de ses ajustements pour la série.

Côté personnages, l'histoire est surtout centrée sur l'évolution de Natsuki. Ses sentiments et préoccupations sont touchants. Ses camarades prennent tous un peu plus d'importance au fil de l'histoire.

Amakusa 1637 est un récit intéressant, peut-être un peu dense graphiquement mais aussi complexe vu le nombre de personnages impliqués.


Note : 14.

lecture : volume 10

Yadana

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