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Bastard

Bastard : 3 Avis

Délirium Tremens.
Certaines séries finissent par partir en vrille au bout d'un moment car les auteurs ne veulent pas lâcher le filon. Pour Bastard !! la vrille est une deuxième nature, c'est simplement une série à part, elle enchaîne les moments dramatiques et les remarques du type : «Je suis un héros, je suis immortel, par contre les personnages secondaires n'ont droit qu'à 2 résurrections, à ta place je ferais gaffe.» Car celui qui est invincible et immortel, c'est le héros de la série. Vous pourriez me dire que c'est vrai pour la plupart des bouquins, mais la différence c'est que DS le sait, donc il fonce dans le tas.
Un autre aspect est ce que j'appellerai le niveau de puissance des personnages, c'est un peu comme Dragon Ball, mais en pire. Ca commence très haut, puis ça passe au delà des limites, même les gros bills de Dragon Ball Z finissent par paraître comme des gamins de maternelle se chamaillant dans une cours de récré.
Et le réalisme des dessins (par moment) en rajoute, rendant plus terrifiant la moindre boule de feu (ou explosions thermonucléaires vers la fin). Les corps se déchiquettent , les héros secondaires meurent, sans pitié.
Enfin c'est difficile à dire mais c'est un des manga les mieux dessinés que je connaisse et celui avec le scénario (pendant longtemps j'ai douté de son existence) le plus bancal. Et y a les références, au Heavy Métal surtout, elles pullulent tout du long de la série notament dans les noms de sorts et de personnages : ainsi les royaumes sont Meta Licana (Metallica), Deep Purple, Iron Maiden,... Un site américain les répertorie, y en a plus de 60 par bouquins.
Pour terminer, je dirai que la série doit se lire comme une bonne blague, dont l'auteur est le premier à rigoler.


Note : Objective : 12, Subjective : 22 (sur 20).

Dvorak

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