Péplum : 3 Avis

Péplum est le deuxième roman d'Amélie Nothomb que j'ai lu après Les Catilinaires (lu en 1995, soit 8 ans plus tôt).
J'ai commencé par celui là en me souvenant de ce que nous avait dit Amélie lors d'une conférence (en 1995-1996 je faisais partie du jury du Goncourt des Lycéens). En effet, elle nous avait vaguement parlé du livre qu'elle préparait à propos de l'Antiquité romaine.
Péplum est un long dialogue à deux sans pause. Le point de départ : l'éruption qui détruisit Pompéi, n'est qu'un prétexte pour parler du futur.
La discussion aborde des sujets vastes et variés sur les siècles qui se sont écoulés et sur la nouvelle organisation de la société. Ainsi, on apprend que le XXVIème siècle est le siècle de l'énergie et du gigantisme et que tout est régenté par une multitude de quotients (il reste bien sûr le quotient intellectuel, auquel ont été ajoutés le quotient esthétique, le quotient de longévité,...). Cet échange, ce choc des cultures, des idées, du passé et du futur entre deux personnages atypiques opposés est assez divertissant. La vision du futur (enfin, du passé pour Celsius) est assez effrayante. La description de l'époque de Celsius ne donne pas envie d'y être.
Un livre divertissant. Cependant, on peut se perdre un peu de temps de temps dans le dialogue puisqu'il n'y a pas de pause et de reprise de la narration, juste des répliques les unes à la suite des autres. Certains passages sont un peu longuets mais c'est assez bon dans l'ensemble.


Note : 15.