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Stupeur et Tremblements : 3 Avis

"Dans l'ancien protocole impérial nippon, il est stipulé que l'on s'adressera à l'Empereur avec "stupeur et tremblements". J'ai toujours adoré cette formule qui correspond si bien au jeu des acteurs dans les films de samuraïs, quand ils s'adressent à leur chef, la voix traumatisée par un respect surhumain."

Stupeur et tremblements ou les débuts d'une jeune occidentale fantaisiste dans une entreprise nippone. Nous avons droit à un livre divertissant et rafraichissant de la part d'Amélie Nothomb sur sa propre vie.
Par rapport à Métaphysique des tubes (par ici pour la chronik Allez à la chronik) et Le sabotage amoureux (par ici pour la chronik Allez à la chronik), autres récits autobiographiques, Stupeur et tremblements est moins fantaisiste et un peu plus léger niveau consistance. On a droit à toute galerie de personnages japonais authentiques et à des situations rocambolesques, qui, à mon avis, sont moins exagérés (même si ils sont accommodés à la sauce Nothomb) que dans les deux romans cités précédemment. Amélie Nothomb dépeint la société japonaise à travers ses règles et ses codes, éléments assez tordus et abscons (yes, je rêvais de caser ce mot depuis longtemps ^^) pour les occidentaux. On voit comment les non-Japonais sont rejetés pour diverses raisons, la condition de la Japonaise est largement évoquée à travers le personnage de Fubuki, la supérieure d'Amélie.
D'une expérience assez traumatisante pour le commun des mortels (les Japonais sont terrifiants avec leurs codes de conduite !), Amélie Nothomb tire un livre agréable à lire, mais sans vraiment plus (sauf si comme moi, vous aimez lire et que lire plusieurs fois un livre ne vous rebute pas ^^).


Note : 14.

Yadana

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